Une nouvelle espèce de tarentule bleue traite les arbres comme les tours d'habitation

L'herpétologie est l'étude de choses effrayantes, littéralement. Dérivé du mot grec herpein , qui signifie «ramper», les herpétologistes partent à la recherche des créatures mêmes que la plupart des gens souhaitent éviter: les amphibiens et les reptiles comme les grenouilles et les serpents. Parfois, ils ont également de la chance et découvrent une toute nouvelle espèce effrayante qui n'est même pas dans leur domaine.

C'est ce qui s'est passé lorsque l' herpétologiste-photographe Andrew Snyder a erré dans une forêt au Guyana la nuit en tant que membre de l'équipe d'évaluation de la biodiversité pour le Fonds mondial pour la conservation et le Fonds mondial pour la nature. Alors qu'il faisait briller sa torche dans l'obscurité, Snyder repéra ce qu'il pensait être un œil bleu qui sortait d'un trou dans une souche d'arbre, expliqua-t-il dans un billet du 20 novembre .

À sa grande surprise, ce n'était pas un œil mais les pattes avant bleues poilues d'un type de tarentule bleu cobalt jamais vu auparavant. "J'ai passé des années à mener des enquêtes au Guyana et j'ai toujours prêté une grande attention aux espèces de tarentules", écrit-il. "J'ai tout de suite su que celui-ci ne ressemblait à aucune des espèces que j'ai rencontrées auparavant."

Snyder a été impressionné par la couleur unique de l'invertébré, mais plus surprenant encore a été sa découverte que ce type de tarentule (encore sans nom ou décrit officiellement) semble vivre dans un gratte-ciel. La créature cobalt a fait sa maison dans un trou dans une souche d'arbre pourrie qu'elle partageait avec d'autres tarentules, chacune d'entre elles s'établissant dans un trou séparé. «Avant cela, je n'avais jamais rencontré que des tarentules individuelles, soit à l'extérieur d'un terrier ... en marchant dans la litière, soit en m'accrochant aux côtés des arbres», explique Snyder.

Il est trop tôt pour dire ce que cela signifie pour l'espèce. Les cobalts peuvent simplement tolérer leurs voisins - à contrecœur, comme la plupart des citadins - mais il est également possible que les appartements séparés (les trous) soient reliés par des terriers.

Basé sur une évaluation initiale de photo par un spécialiste de tarentule, Snyder croit que les créatures bleues font partie de la sous-famille des tarentules ischnocolinae . Au sein de cette sous-famille, certaines espèces sont communes. Mais pour l'instant, tout ce qui est définitivement connu à propos de la nouvelle tarentule bleu cobalt, c'est qu'il a besoin d'une étude plus approfondie, plus un surnom.

Pendant ce temps, Snyder continuera à errer dans les bois du monde la nuit, ses yeux toujours épluchés pour des créatures uniques et effrayant.